& les Chroniques
Express
Sorry
"925"

"925"
DATES | Sorti le 27 mars 2020 | Publié le mercredi 29 avril 2020
POURQUOI | Les singles précédents l'album
ET ALORS | Quel gifle ce "925" ! Et qu'elle est agréable cette rougeur sur la joue ! La jeune formation originaire de Londres s'amuse avec "925" à rebattre les cartes de l'indie pop en empiétant avec la plus grande finesse sur les plates-bandes de deux trois monstres, et pas des moindres. Ici, sur le refrain de "Right Round The Clock" c'est évidemment à Metronomy que l'on pense lorsque Louis O’Bryen vient doubler la voix féminine d’Asha Lorenz, là, lorsque celle-ci nous rappelle celle de Martina Topley Bird et que s’installe une moiteur et une nonchalance légèrement trip-hop c’est Tricky qui s'immisce, un peu plus loin c'est Pulp et que l'on croise, et tapie dans l'ombre c'est l'énergie de Pixies qui s'impose comme par exemple sur "Perfect" qui porte très bien son nom. Et le tout est organisé d'une façon extrêmement intelligente : c'est frais, c'est enjoué, c'est varié, les mélodies s'installent et l'atmosphère globale redonne ses lettres de noblesse au genre qui d'un coup semble se réinventer totalement. On peine à imaginer que la formation ait pu produire un son aussi mature alors que ce n'est que son premier album. Mais les singles et démos accessible via leur Bandcamp qui ont précédé cette sortie attisent tout notre intérêt ; un bijou comme celui-ci est rare et on va bien prendre soin de lui.

Dead Horse One
"The West Is the Best"

"The West Is the Best"
DATES | Sorti le 22 novembre 2019 | Publié le lundi 6 avril 2020
ET ALORS | Vous ne les connaissez peut-être pas encore, et pourtant "The West Is the Best" est déjà le troisième album de Dead Horse One, un groupe français basé à Valence dont on ne trouvera pas meilleure définition à leur son que le titre même de leur premier EP paru en 2012 : "Heavenly Choirs of Jet Engines". Toutes guitares dehors et avec le plus gros son possible, véritable maelström d'effets sur lequel vient surfer en toute décontraction un chant masculin et éthéré avec ses mélodies tombées du ciel, en apesanteur. Ce nouveau disque est un bijou shoegaze/noise dans lequel les influences que nous aimons tant se mélangent comme les ingrédients dans un blender à l'heure de préparer un smoothie gourmand : My Bloody Valentine, Ride, les Boo Radleys d'avant "Wake Up" et tant d'autres. On y ajoute tout ce qu'on adore pour un résultat plein de douceur sans oublier la cerise sur la chantilly particulièrement allégée de "Gaze" et "Saudade", puisque c'est Mark Gardener de Ride qui a mixé l'album du début à la fin, s’il vous plaît, d’où cette finesse incroyable et inattendue pour un résultat bluffant.







